LINDEPENDANT
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Caledonia Blues
- Par lindependant
- Le 06/02/2021
- Dans Culture
CALEDONIA BLUES. 1800 F / 15 €
2018. 205 pages.
Disponible à la Librairie Calédolivres (21, rue J. Jaurès, Nouméa ; tél +687 27 38 11) Voir carte.
(Mais aussi dans toute bonne librairie, ainsi que sur Amazon ou la FNAC...)
Auteure : Claudine Jacques
Notre avis :
Un recueil de courtes histoires locales imaginées mais si réelles, pleines d’authenticité et de vérités à voir en face.
Le lecteur accède aux vies quotidiennes de calédoniens dans leur diversité, des vies simples dans un sens mais si compliquées par divers aléas difficiles, et qui ne peuvent guère être soupçonnées de l’extérieur pour celui qui n’en fait pas partie ou n’est pas à leur contact.
Vous serez transporté à l’intérieur d’existences à vau-l’eau ou révoltées, abîmées ou belles voire les deux à la fois.
Et cela par la magie de la plume alerte et précise de Claudine Jacques, parfois dure mais pleine d’empathie discrète, qui joue sur les rebondissements avec un recul plein d’humour parfois grinçant. -
L'Etat français condamné pour inaction environnementale !
- Par lindependant
- Le 04/02/2021
- Dans Environnement
Justice :
L’Etat condamné pour manquements
contre le réchauffement.Les ONG qui ont lancé l’assignation de L’État, dite « l’Affaire du siècle » il y a plus de deux ans parlent d’une décision historique. 2,3 millions de personnes avaient signé la pétition qui accompagnait l’assignation : c’est la plus grande pétition de l’histoire du pays.
‘L’Affaire du siècle’ : l’État reconnu responsable de manquements
3 fevrier 2021 : plus de deux ans après l’assignation de l’État français pour "inaction climatique" par quatre ONG (la Fondation Nicolas-Hulot, Oxfam, Greenpeace, Notre affaire à tous), le tribunal administratif de Paris a rendu son jugement: l’Etat est « responsable » de manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique
Dans son jugement sur l’Affaire du Siècle le tribunal administratif de Paris juge « illégal le non-respect par l’État de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
L’Etat est également reconnu responsable de « préjudice écologique », indiquent dans un communiqué les quatre ONG, auxquelles l’Etat versera la somme d’un euro symbolique chacune en « réparation de leur préjudice moral »
Une autre décision à venir dans 2 mois : la condamnation du siècle ?
Ce jugement marque aussi une victoire de la vérité : jusqu’ici, l’Etat niait l’insuffisance de ses politiques climatiques par rapport à ses engagements, en dépit de l’accumulation de preuves (dépassement systématique des plafonds carbone, rapports du Haut Conseil pour le Climat, etc.). »
Néanmoins, le tribunal s’est donné un délai de deux mois (de négociations) avant de statuer sur la nécessité d’enjoindre à l’Etat de prendre des mesures pour respecter ses propres engagements en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
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VENTE DE VALE, VIOLENCES D’ABUS vs REBELLIONS DE RAGE
- Par lindependant
- Le 27/01/2021
- Dans Economie
VENTE DE VALE,
VIOLENCES D’ABUS vs REBELLIONS DE RAGE
Ce n’est pas nouveau : les Kanak avaient déjà connu les violences d’abus de la colonisation,
suivies parfois de rébellions de rage puis de répressions de sang !
Dans la vente de Vale-NC, il faut le dire et le redire :
ce sont 'Les Loyalistes' , l’État, et Vale qui sont violents par abus de leurs pouvoirs.
De ce fait, oui, des indépendantistes, logiquement, se rebellent parfois !
Si l'ont peut déplorer les dégats, plus visibles, de ces rébellions, il faut surtout voir leurs origines, plus immatérielles, pour qu'elles puissent cesser.
Voici quelques rappels sur l’empilement des faits qui pèsent, depuis les événements de 1984 jusqu’à la vente de Vale en cours … et l’on pourrait remonter bien plus loin. -
GORO - UNE HISTOIRE SULFUREUSE
- Par lindependant
- Le 15/01/2021
- Dans Economie
GORO - UNE HISTOIRE SULFUREUSE
1853 : prise de possession du territoire, l’ensemble des terres est confisqué (dont Goro) par l’État français.
1920/1936 : l’État français vend des mines, dont celles de Goro, à des sociétés minières japonaises.
1945 : l’État français confisque (2nde fois) les mines de Goro, aux japonais cette fois, avec tous leurs biens, et les attribue au BRGM
1966 : De Gaulle visite la NC, promet une 2nde usine de nickel, missionne le BRGM pour former avec Inco la Société Cofimpac : INCO apporte les moyens et un procédé de traitement, le BRGM apporte le gisement et garde 60 % des actions (!!). Mais la baisse des cours fait capoter le projet.
1992 : l’État français, sous pression de la province Sud, revend (2nde fois) Goro, via la filiale Sopromines du BRGM, pour 3 milliards de FCFP... à INCO et prend au passage modestement cette fois une participation de 10 % des actions de Goro Nickel. Le but de cette précipitation ? Peut-être prendre de vitesse le développement de l'usine du Nord, pour qu'elle échoue faute de main d'oeuvre qualifiée locale entre autres ?
Valeur estimée du gisement de Goro : 366 millions de tonnes sèches à 1,59 % de nickel contenu, soit 5,8 millions de tonnes de nickel métal, et donc 32 mois à 3 ans de consommation mondiale : à 60.000 tonnes de nickel par an (capacité prévue), cela fait un siècle de production.
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SQUATS 2021 : BIENTÔT DROIT DE CITÉ ?
- Par lindependant
- Le 31/12/2020
- Dans Social / Santé
Présentation :
Les ‘squats’ méritent d’être mieux compris, voire soutenus. Par leur discrétion, par l’idée trop répandue d’illégitimité voire d’occupation usurpée, ils sont peu connus voire méconnus. Ils sont ainsi vus comme suspects par tous ceux, et ils sont nombreux, qui ne les connaissent pas et souvent n’y ont pas mis les pieds, craignant parfois sans aucun fondement une agression. Inversement, c’est souvent un sentiment de culpabilité ou d’impuissance qui nous fait détourner le regard ou l’esprit.
Nous avons donc plaisir à publier le document ci dessous, à la fois pour balayer ces clichés inappropriés de rejet, pour donner la parole aux acteurs et expliquer leur situation, et bien sûr pour apporter ainsi notre modeste contribution à l’amélioration de leurs situations.
Sur des questions coutumières qui évidemment nous dépassent, nous transmettons simplement pour information des éléments qui nous sont parvenus, sans prendre parti ou juger.
Cette analyse est une recherche précise, étayée, honnête et nous l’espérons de progrès, car nous avons un parti pris : il faut trouver les bonnes solutions pour réhabiliter les « squats » !Sommaire
A. LES ‘SQUATS’ DU GRAND NOUMÉA
1/ Les raisons 2/ L'organisation 3/ Les habitants 4/ La vie quotidienne
B. LES ‘SQUATS’ DE NOUVILLE
1/ Présentation des «tribus» de Nouville 2/ Les associations et le Collectif
C. LES ‘SQUATS’ de KAWATI et de CAILLOU BLEU
1/ Squat de Kawati 2/ Squat de Caillou Bleu
D. RÉSORBER LES SQUATS OU LES AMÉNAGER ?
1/ Des politiques fluctuantes 2/ Abandonnés par les institutions ?
3/ Les enjeux d’aménagement et la reconquête de la ville
4/ Comment aménager ces territoires ?
E. LA PROPOSITION DE LOI DU PAYS n° 42 DU 22/09/2020 déposée au Congrès
1/ Les textes 2/ Conclusion
<><><><><><><><><><><><>A. LES ‘SQUATS’ DU GRAND NOUMÉA
La réappropriation foncière dans le Sud a été débordée par l'habitat spontané (ou squat), essentiellement dans le grand Nouméa : les habitations construites spontanément sur des terrains vagues du Grand Nouméa sont une particularité tolérée du tissu urbain. Leur fragilité tient davantage au contexte politique, ethnique et foncier, qu’à leur nature d'enclaves informelles dans la ville.
1) LES RAISONS
Les valeurs de Nouméa "ville blanche", justifiées par le Code de l’indigénat en vigueur jusqu’en 1946, se sont construites dans l’histoire par la volonté des colons d'exclure les Kanak de la ville.
Les premiers squats spontanés de Nouméa sont nés ensuite, par la volonté de certains océaniens de pratiquer une petite agriculture en ville : les premiers squatteurs ont été des petits maraîchers urbains qui ont aménagé des parcelles de cultures vivrières sur des terrains en friche et y ont construit une « cabane » pour entreposer les outils et produits de jardinage.
Puis la cabane est peu à peu devenue un lieu de séjour pour les parents et amis de passage. Enfin, l'absence ou l’inadaptation des logements a souvent fini par pousser le cultivateur à s'installer définitivement sur sa parcelle, et donc à améliorer la qualité de son nouvel habitat.
Par la suite, les besoins de main-d'œuvre pour le nickel, le bâtiment et le développement de la ville, ont été à l'origine de l'arrivée d'une main d'œuvre peu qualifiée et peu chère composée de Kanak venant de brousse mais aussi de Wallisiens et Futuniens.
Ces communautés étaient au départ établies dans les grands ensembles ouvriers de la périphérie urbaine, mais le nombre de logements sociaux a toujours été insuffisant et leurs aménagements totalement inadaptés aux pratiques des océaniens, qui ont investi peu à peu les espaces plus centraux laissés vacants par la croissance anarchique de la ville, avec des motivations multiples : réduire l’éloignement travail/logement, diminuer des frais de logement prohibitifs, reconstituer un espace de vie semblable à la tribu, etc.
Aujourd'hui, les logiques combinées de l'accroissement démographique des populations océaniennes, de la saturation du marché immobilier, et de son inadéquation, laissent entrevoir le développement de nouveaux squats dans les espaces vacants du centre puis des périphéries.
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News scientifiques de Décembre 2020
- Par lindependant
- Le 16/12/2020
- Dans Sciences
1/ Préparez-vous pour vos prochaines livraisons de pizza ...
2/ Nos yeux et nos oreilles ... quelques progrès de la médecine :
3/ Marcher par la pensée !! (non, ce n'est pas pour ramener plus de cerf et cochons) ... -
News scientifiques de Novembre 2020
- Par lindependant
- Le 09/12/2020
- Dans Sciences
Petit aperçu des magazines scientifiques "La Recherche" et "Sciences et Avenir" de Novembre 2020...
1/ Pour commencer, un minuscule ver, qui pourrait bien exister dans nos sources thermales comme à Prony, même s'il a été découvert ailleurs ...
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UN PAYS SE LÈVE
- Par lindependant
- Le 06/10/2020
- Dans Politique
Consultation sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie du 4 Octobre 2020.
La progression indépendantiste, illustrée par les élections provinciales depuis 1989, avec le corps électoral restreint, est constante voire inexorable, contrairement aux affirmations mensongères des anti-indépendantistes.
Le pourcentage de « oui » est passé de 43,33 % à la consultation 2018, à 46,74 % en 2020, soit +3,41 %. Si la progression pour la consultation 2022 est identique (+3,41%), alors le oui passerait à 50,16 % (en vert).